DON d’ORGANES

 

En France les milieux hospitaliers manquent cruellement d’organes à greffer et en l’absence de volontés écrites du défunt, la famille est réticente aux prélèvements d’organes sur son être cher. Un amendement de la loi Santé devrait permettre dès 2017 d'améliorer la situation en atténuant sensiblement le rôle de la famille.

 

Avant 2017, en l’absence de souhait du défunt de son vivant, les médecins en recherche d’organes,  sollicitaient la famille proche, seule habilitée à accepter ou à refuser. Depuis le 1er janvier, un nouveau décret rend chaque Français donneur par défaut en l’absence de preuve écrite de refus.

Toutefois, l'amendement de la loi Santé voté en août 2016 ne fait que rappeler et intensifier l’esprit de la loi Caillavet du 22 décembre 1976 sur le don d’organes, à savoir que «des prélèvements peuvent être effectués à des fins thérapeutiques ou scientifiques sur le cadavre d’une personne n’ayant pas fait connaître de son vivant son refus d’un tel prélèvement».

 

Maintenant, informer ses proches de son refus de don d’organes sera sans effet et des prélèvements d’organes pourront être effectués après son décès. Le refus pour être valide devra être écrit, signé, daté, identifiable avec l’état civil du défunt et fourni au corps médical dès le décès ou alors s’inscrire sur le registre du refus accessible en ligne sur www.registrenationaldesrefus.fr; ce qui d’une part facilitera le choix du refus et d’autres part fiabilisera la conservation et l’utilisation de ce choix, il est de plus prévu d’y pouvoir mentionner le refus que pour tel ou tel organe. Cette procédure raccourcit les délais avant prélèvement ce qui augmente les chances de réussite de la greffe, le corps médical n’ayant qu’à consulter le fichier du refus; s’il existe un refus écrit authentique détenu par un proche, à charge de ce dernier de le communiquer très rapidement au corps médical.

 

Le but de cet amendement, est de donner un coup de fouet salutaire au don d'organe afin de se rapprocher des besoins de greffe; fin 2016 les trois quart des besoins ne sont pas satisfaits et beaucoup de malades décèdent avant d’obtenir la greffe salvatrice.

 

Le site du registre du refus devrait être opérationnel courant janvier 2017.

 

Mais le plus simple est de ne rien faire, ainsi vous optez pour le don d’organes et vous aiderez votre prochain.

 

Paru, le 1/1/2017

 

Formulaire de la demande par courrier

Paru, le 25/01/2017

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