AIDES FINANCIAIRES
AUX AIDANTS FAMILIAUX
Avec
l’allongement de l’espérance de vie, de plus en plus de personnes âgées ne sont
plus totalement autonomes sans oublier les personnes handicapées. Les
structures d’accueil sont sous-dimensionnées (foyers et maisons de retraite) et
coûtent extrêmement chères, aussi de nombreux retraités ne peuvent pas y avoir
accès.
En
conséquence les proches deviennent par « obligation » aidant familial
et des fois doivent abandonner leur métier pour s’occuper des parents.
Salariat :
L’aidé
âgé de plus de 70 ans et bénéficiant de l’APA, peut salarier une personne à
l’exception du conjoint ou assimilés et bénéficier d’une réduction d’impôt à
hauteur de 50% du salaire, sans toutefois dépasser 12 000€ majorés de
1 500€ par enfant ou personne de plus de 65 ans à charge sans pouvoir
dépasser 15 000€. La rémunération de l’aidant est exonérée des cotisations
patronales de sécurité sociale.
Ces
montants sont portés à 15 000€ ou 18 000€ avec les éventuelles
majorations, la première année d’embauche.
L’aidant
est exonéré des cotisations.
Si
l’aidé perçoit la PCH (Prestation de compensation du handicap), elle peut
salarier une personne à condition que cette dernière ne soit pas retraitée ou
exerce un emploi à temps plein.
Le
salariat du conjoint, concubin, pacsé, enfant, parent n’est possible que si
l’aidé est handicapé et nécessite une présence constante ; la personne
handicapée reçoit la prestation de compensation du handicap, soit 13,61€ par heure
qu’elle rémunère.
Dédommagement :
Il est
possible de dédommager un aidant à hauteur de 3,65€ par heure ou 5,48€ si
l’aidant à cessé son activité, le montant est plafonné à 941,09€ par mois et
ces sommes sont à déclarer aux impôts comme « bénéfices non
commerciaux » de plus le bénéficiaire doit s’inscrire à l’URSSAF et
s’acquitter des cotisations de Sécurité Sociale.
L’aidant
dédommagé ne peut pas exercer une activité à temps plein, s’il exerce une
activité, il doit opter pour un travail à temps partiel
Paru,
le 8/7/2018
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