Édito
Chers adhérents, chers sympathisants,
Notre mission est de vous informer des propositions du Gouvernement, même au cœur du mois d’août. La dette publique est à un niveau inquiétant : il faut agir, mais pas au détriment des retraités, qui ont déjà contribué par une vie entière de travail. Les stigmatiser est profondément injuste.
Comme leurs pairs de la Confédération Française des Retraités (CFR) et le pôle des retraités ils restent pleinement engagés dans la vie associative, familiale et citoyenne, tout en contribuant aux impôts et taxes. Opposer les générations est malsain. Trop sollicités depuis des années, ils affirment aujourd’hui clairement : STOP.
Le 15 juillet 2025, le Premier Ministre a exposé les grandes orientations du budget 2026 en exposant un plan d’économies de près de 43,8 milliards d’euros.
Parmi les mesures affectant les retraités, il propose une « année blanche », gelant l’indexation des pensions — sans augmentation automatique en 2026 — pour générer environ 7 milliards d’économies.
Le barème de l’impôt sur le revenu et la CSG resteraient également figés, ce qui pourrait assujettir certains retraités à l’impôt sur le revenu en leur faisant perdre des prestations sociales. Ce qui entraînera une pression fiscale accrue pour beaucoup de retraités.
L’abattement fiscal de 10 % sur les pensions serait remplacé par un forfait annuel de 2 000 €, avantageant davantage les petites pensions mais pénalisant les plus élevées.
Enfin, une augmentation ciblée de la CSG pour les retraités aisés est envisagée, afin de répartir l’effort fiscal.
